Recueil 2024
Larves de poèmes
Recueil sans titre des notes lyriques de l'année dernière.
Les poèmes avec des titres de petit taille ont été retravaillés. Le recueil sera disponible au téléchargement quand toutes les 170 larves de poèmes déjà organisées auront été retravaillées. Les Larves de poème suivent le poème Donner Du Sens.
Par Léopold Sauve
1 - un
"Il n'est jamais trop tard pour être ici."
Un caillou
2 - J'enfourche
Les dimensions sont nombreuses elle
Forment un mille-feuille là
Où mon corps est
Une fourchette.
Penser, comme écrire, ne permet pas
De traverser le cosmos.
Le cosmos ne se parle pas, il
Se sert de notre corps
Pour traverser les fourchettes.
Laissez-moi devenir !
Désormais,
Je serai La Fourche.
La Grande Fourche Cosmique où
Nous serons tous confondus.
3 - Le Lazzi Sème
Abstraire pensée et forme phrase non écrire mais
expulser du corps le son des images
ne pas lire dans l'écrire être
l'intuition son geste le geste de l'intuition tomber
sur le poème comme une répétition du corps bègue
être l'oiseau de sa parole ne pas dire pas parler laisser
raconter ce que les masques taisent.
Ne pas lire dans l'écrire mais
creuser
creuser
creuser et
planter.
4 - Sens des verticalités
Avoir une vie
D'empirismes mémoriels de
Projets idéaux et
D'identifications nécessaires
À la cohérence.
Vivre Être vivant de
Traversées sensorielles
Sentir Fleurir la
Lumière de sa pensée via la
Fantasia du monde.
5 - Petassou
J'ai dormi enfoui
D'un sommeil baigné du
Creux des yeux.
Le Matin, sur mes jambes
Le désir sans objet
La fermeté assassine
D'un esprit sans parole
D'une pensée sans verbe
De mon être sans attribut.
Aujourd'hui encore
Je serai pour chacun
Cette partie d'eux-mêmes leur
Part spectrale animale.
6 - Lazzi 6
C'est facile de rêver.
Il suffit d'un cheval d'un épervier et d'un peu d'herbe.
Un océan un tracteur une montgolfière un bol de tisane des sous-vêtements une épaule des
Casseroles un orchestre des nappes et des nattes des pattes un sac un cimetière une
Bulle de la bière une pierre un bloc de misère une aurore auriculaire un mariage trois
Nains un ravin scatophile une femelle sexe et des larmes de joies du bruit dans la peau
Et des lances-lumière.
7. L'oeil remonté de
L'intuition
C'est tout
Ce dont je me souviens.
Ma poésie est
Une nostalgie Animale.
L'humain se déshumanise
Quand je parle.
Quand je parle
Je suis fou. Quand j'écris,
Je suis fou. Quand je grogne,
Je chante.
Je ne veut plus
Manger que Des
Serpents Crus Et qu'ils
Me rendent ma colonne.
L'intuition c'est tout
Ce dont je me souviens.
L'oiseau des dires est
Creux comme son os.
Je ne veut plus manger que
Mon intuition traversée
De serpents nostalgiques.
Je ne suis fou Que quand
Je parle.
C'est un démon qui m'a donné le don
Moindres battements de cœur. Et
Je vois - je vois que Le ciel est
Noirci de rapaces en bataille. --- Dans
Le monde des idées L'air
Est vicié de Plumes
Effilochées et De cris
Ddésespérés.
Pour échapper À l'épaisseur du vent,
Je ne dis plus les choses,
Mais je chose les dires Dans
Les silences cardiaques De
Cette humanité.
Un œil de coq,
Un oeil de Roc
Remonté des enfers,
Roule, me suit, me
Surveille.
8. l'endroit inexistentiel
La liberté est sans propriété
Sans particularité et
Sans identité.
Cela n'est pas une abstraction,
C'est un corps rendu aux sens et
À sa nature.
Être un cheval Qui
Pense être un caillou Dans
Un escalier Est
Une chose tout à fait essentielle !
Deux jours !
Deux jours que je n'ose ni monter Ni
Descendre.
L'escalier est mon espace de liberté.
9. Transit de l'escalier
Ce qui est franchement abstrait,
C'est de pas être dans tous les sens.
Ce qui est le plus absurde,
C'est d'être au bon endroit, et au bon moment.
Être dans l'escalier, c'est
Être sur une marche de
XVcm de large, bien assez pour
Être debout.
Je veux dire :
Suffisamment debout.
Je veux dire :
Debout et c'est tout.
Je veux dire :
Debout avec l'abstraction des autres dimensions.
Chacun en aura déjà fait l'expérience.
Je suis dans l'escalier.
Ça ne veut rien dire,
Ça veut dire que je ne suis plus qu'
Un mouvement debout.
J'écris que je ne veux rien dire.
Est-ce que cela est signifiant ? Oui, sauf
Dans un escalier parce la parole ici
A été perdue et oubliée,
Silencieusement abstraite, laissée avec
Une paire de souliers.
Je suis dans l'escalier donc et il ne me reste
Qu'à patienter de ce mouvement.
Si je projette mon esprit dans mes souliers,
Je ne serai plus dans l'escalier.
Je serai abstrait et dans aucune sens et donc
Dans tous les sens.
Alors que dans le mouvement vertical,
Je peux juste aller,
Et profiter à être, avec
Mes pieds nus et leur mémoire
Des écorces et des baies glanées.
10. Principe élémentaire d'un cannibalisme abstrait.
Comment faire abstraction d'une chose sans cette même chose ?
Je ne fais donc pas abstraction "de",
Mais abstraction "avec".
L'abstraction est n'est donc pas une abstraction, c'est un affect.
Il devient alors nécessaire de reconsidérer la pensée, organe de l'abstraction puis Dans la satiété cannibale,
Regarder la nature revenir.
11. Ma cache
Dans l'escalier On est seul Muet Rêveur Dynamique Vertical Engagé Libéré du sol Et totalement absent des lieux où l'on est naturellement attendu.
Si par hasard nous devions le conscientiser,
Nous voudrions y passer la vie entière.
L'escalier est donc bien plus qu'une architecture,
C'est un espoir qui plane c'est
L'espace des égarements insouciants.
Attendre dans un escalier c'est
Devenir la proie
D'inspirations insoupçonnées.
12. Prendre de la couleur.
Être regardé est un art qui dépasse de loin être vu.
Être regardé c'est un luxe qui permet d'être
Plus grand qu'on ne pouvait alors l'imaginer.
Là je suis regardé. Je dois
Être. Je dois
Tenir le mouvement avec lequel
On peut empathir. C'est
Une manière qui
Va Dans
La profondeur.
Ça me donne de la couleur.
13. Il est cette chose dans mon corps qui mange.
Il est cette chose dans mon corps
Qui ne se parle pas.
Il est cette chose dans mon corps
Qui a ton odeur, qui
Bouge avec toi et
Prend ton soleil.
Il est cette chose dans mon corps
Qui me fait être au monde
Et me fait toi.
Il est cette chose dans mon corps
Qui ne se parle pas
Et qui me porte dans
La petite immensité des amours
Cannibales dans
La sauce de mon ventre.
14. Impensées Précises, concises, justes, riches...
Impensées Précises, concises, justes, riches, cohérentes. Improbables. Philosophiques, Poétiques, Dramatiques, Lyriques ! Ni doute ni hésitation. Pas de condescendance ni cynisme. Responsabilisation de l'esprit et du corps. Respect du corps. Feu de cheminée du corps jusqu'à disparition. Oubli. Aller faire du cheval. Respirer le ciel. Regarder ses mains. Faire du théâtre avec son cheval. Meilleure recette.
15. J'ai des plumes.
J'ai des plumes.
Pourtant j'étais sûr
D'être un cheval.
Les chevaux réservent bien des surprises. Ça y est.
Tout est rentré dans l'ordre,
Déjà.
Alors j'apprends
Que nos plumes disparaissent
Quand on veut rester un cheval.
Je dois me le noter quelque part.
16. J'aime les cailloux.
J'aime les cailloux.
C'est parce que je ne suis pas une machine
Que j'aime les cailloux.
J'aime vraiment beaucoup,
Mais vraiment beaucoup,
Les cailloux.
Un jour j'adopterai un caillou.
Je l'appellerai : Caillou.
Avec un C majuscule.
Il me préservera
De devenir une machine.
De devenir mécanique.
Peut être qu'un jour même,
Je serai aussi minéral que lui,
Et que je pourrai vivre au fond D'une rivière,
Vivre de gravités.
Pour l'instant,
Je suis vivant.
17. Je ramasse encore un autre caillou
Je ramasse un caillou.
Je ramasse un autre caillou.
Je ramasse encore un autre caillou.
C'était différent.
Je ramasse encore un autre caillou.
C'est la même phrase alors que
Tout était différent.
Je ramasse encore un autre caillou.
C'est la même phrase alors que
Tout était nouveau.
Je ramasse encore un autre caillou.
C'est la même phrase alors que
Cela me semblait comme être une première fois.
Je ramasse encore un autre caillou. C'est la même phrase alors que
Je suis tout à fait transformé.
Dire est un raccourci
Dont il est agréable
De se passer.
18. La trouvaille
Je sais faire la différence entre écrire "je suis vivant"et écrire que je suis vivant. C'est un improbable projet
Qui a été touché.
19. Je suis l'insignifiance
Je suis L'insignifiance.
L'insignifiance n'est pas une idée mais
Une origine.
Je suis
L'âge de la terre qui
N'est pas un nombre mais
Le mouvement de mon insignifiance.
Je suis
La joie
La paix
D'être enfin,
Plus grand que moi même.
20. Je vais jouer !
Je vais jouer
Je vais jouer toute la journée.
Je jouerai demain encore
Je vais jouer,
Attention,
Jusqu'à tout faire décoller.
Quand je danserai à en voler,
Je serai prêt à tout absorber,
Tout colorer.
C'est la seule digne contre-psychose.
Jouez-vous les uns les autres
Avec moi,
Pour colorer les cadavres,
Rendre vie aux ventres irradiants,
Aux Visages des coins rieurs, aux
Tambours cardiaques des Frénésies orgastiques.
21. L'animalité des joies
Cette vigilance, cette
Manière de Regarder Avec les arbres, D'écouter Avec la berge Et de toucher Avec l'avenir C'est Mon corps explosé dans L'animalité des joies.
22. L'autoportrait Est un homme Stupide
L'autoportrait Est un homme Stupide en stupeur Largué et perdu Immobile et lucide Suspendu au présent vertigineux et Délicieux D'être vivant Et rendu vivant seulement Par l'effacement induit De sa condition naturelle À rendre son mouvement À l'immobilité.
23. Le conique cyclone des incapacités divines.
Le monde.
Le tout petit monde de
Tous ces petits dieux en
Avatars qui
Se signent de leurs vastes vacuités en
Natures mortes et en
Kilomégatonnes de petits commentaires.
Ont-ils la moindre idée de tout ce qu'efface
Une vie de commentaires ?
Par le logos foisonnant,
Les petits dieux-avatars fuient leurs corps pour
Se retrouver dans le desert des fictions.
Les fictions de fournaises des commentaires bouclées d'informations commentées où
Le commentaire est l'information prépondérante.
Disparaître dans les galeries perdues du réseau fondu de plomb obscure des commentaires surrenchéries par le mouvement des peurs mortuaires,
C'est le tribut à payer pour exister dans la dimension des paroles de fournaise.
Le commentaire,
Est un art cyclone à l'oeil inversé qui,
Efface, en de profondes immatures insouciantes, des
Centaines de millions d'années d'opportunités à vivre.
Je dois galoper plus loin encore,
Au plus près des cailloux dans
L'ascension des grottes célestes par
Les escaliers lyriques où
Les dieux sont déformés et lus
Dans le mouvements de leur inertie.
"Les chevaux se câlinent avec leurs cous."
Un caillou.
24. Limite
Il existe des membranes contenantes, nourries d'idée conflictuelles, où le chaos peut être un abcès.
Cette limite se touche quand notre nature se fait passer pour une nature.
25. La conscience est l'habit de la mort
La conscience est un dangereux à priori. Cette conscience, qui
À chaque fois précède,
N'est que volonté anxieuse
N'est qu'un projet perdu dans l'avant.
La mort la ronge.
Le cannibalisme me manque.
26. Inertie sage
La pensée est un spectre.
Elle appartient à l'esprit.
L'esprit est un spectre,
Il appartient au corps.
Le corps est un spectre,
Il appartient aux émotions.
L'émotion est un spectre.
Elle appartient au contexte.
Le contexte est un spectre,
Il appartient à l'environnement.
L'environnement est un spectre que
J'habite en fantôme, confondu aux
Lumières. La couleur coule,
Vivance
Chaleur
Joie des cailloux
Inerties sages de
L'avenir paisible
De la fin des temps.
27. La fantasia a supplanté la phantasia.
Le cannibalisme ouvre la voie d'une Scatophilie sensée,
Joyeuse et saine.
Le problème serait d'être tenté.
28. Le paradoxe Est la justesse Des
Le paradoxe Est la justesse Des interactions. En son milieu, Le vide maternel Des êtres responsables où L'absurde n'est qu'une vie Intriquée au vivant. Le cannibalisme me manque.
29. Le silence de mon intimité
Silence et intimité Silence et intimité Intimité et battement respiration résistances relâchement électricité mécanique tension oreille silence Et intimité Perception des
Températures petites et petites tactilités. Silence Intimité mouvante dans un flux d'appartenance à un silence de précieuses présences unanimes d'une globulation collante de mon devenir en direct et hors de. Je Suis hors du silence et c'est Mon intimité.
Le surréalisme c'est faire le bruit de son intimité puis Penser que penser est un acte terroriste Me Fait me dire jusqu'à penser que L'explosion du silence de mon intimité Est une vaste blague.
Rien ne sortira vivant de Ma pensée. Cela me calme.
La musique des blagues de Mon intimité me calme.
Le silence de mon intimité. Le silence de mon intimité.
30. Le silence est le seul propos digne,
Le silence est le seul propos digne, Celui-là même qui confond Absence et présence. Il devrait être une langue Pour cette culture mutique Des plus belles écritures. Dans mon jardin poussent Des chevaux. Leurs yeux sont Des cailloux. Je les arrose avec Un escalier.
31. Le souvenir ne peut être qu'à posteriori.
Le souvenir ne peut être qu'à posteriori. J'avais vraiment envie d'écrire cela.
32. Le vecteur n'est pas un mouvement
Le vecteur n'est pas un mouvement, Il est une somme de deux objets dans deux dimensions différentes. Il est un objet agrémenté d'une propriété temporelle. Le mouvement est atemporel puisqu'il donne naissance au temps. L'infini est un mouvement. Beaucoup adoreraient être dans ma tête. Les autres ils kifferaient grave. Sisi.
33. Lettre anonyme # 3
Lettre anonyme # 3
L'impensable est une fonction captivante. Le déni, l'acte manqué, la sidération et l’hideuse connerie ont tous en commun Cette zone psychique inaccessible Que la poésie seule Est apte à combler. Aussi, L'impensable est souvent la caractéristique Principale Des intellectuels et Des revendicateurs. Il sont à ma recherche. Peux-tu déclencher le protocole comme prévu ? Ceci ne peut pas rester en l'état. (Et préviens aussi Samuel, sinon tout cela n'aura servi à rien). Adieu.
34. Lettre anonyme # 4
Lettre anonyme # 4
Bonjour madame, Je pourrais m'appeler Jorič Mandravian. Est ce que cela ferait de moi quelqu'un ? Absolument pas. Je reste personne à vos yeux. Et cela me torture autant Que cela me soulage. Je n'ai jamais été quelqu'un Que lorsque dans un moment de solitude, Je me suis mis à vous parler alors que Vous n'étiez pas là. Depuis je suis à vous, Tout à vous, Tant que vous respecterez Mon désir à n'être Que dans cet instant Qui ne vous a jamais été offert. Merci de tout coeur
35. Maintenant, cheval, Je suis cheval
Maintenant, cheval, Je suis cheval. Et je te promets qu'un jour, Cheval, Je deviendrai le cerf, Que tu admirait, Quand je te regardais.
36. Mon corps l'insignifiance
À la source de mon intuition, La vérité Fourmille comme un soleil. Mon corps la vérité Tu n'es qu'un enfant. Personne n'écoute un enfant parce Qu'il parle trop, Pour ne rien dire. Mon corps la vérité Mutique Tu te débats parce Que la vérité Est un soleil Une fournaise D'insouciance et De paix.
37. Négociations contreparties concessions
Négociations contreparties concessions abnégations effacements dévotions abstractions adaptations dons absurdités réinitialisation mouvements créations réflexions observations prolongements maturations regards empathies puretés poésies philosophies sons toucher odeurs couleurs températures corps espaces divinités beautés cheveux animaux sexes culture art paix amour Enfants Enfants Enfants Enfants
38. On ne dit pas Ô caillou. Ô, C'est déjà
On ne dit pas Ô caillou. Ô, C'est déjà un caillou. On dit ô et puis c'est tout. Après, On ramasse le caillou. Quand on dit par exemple ô rage, C'est qu'on vient de trouver une rage, Sèche, simple, indubitable, Comme un constat, Comme une trouvaille déstabilisante, Comme un caillou quoi. Ho n'est qu'une honteuse déformation Pour nuire à la réputation du caillou.
39. Oubliez la lumière, Le rythme,
Oubliez la lumière, Le rythme, L'énergie. Le mouvement Est la curiosité matricielle. Il défini tout ce qui est perceptible. On ne dit d'une chose Qu'elle est une chose Seulement parce qu'elle est en mesure D'être dans son mouvement. L'immobile devient alors Source mystique De dimensions inaccessibles... Parce que nous ne sommes rien d'autre Qu'un mouvement. Et l'immobile est ainsi condamné Par notre esprit, Au doute de notre esprit, Comme je sais l'être, Au milieu d'un escalier.
40. Plus personne ne sait lire cheval. Plus
Plus personne ne sait lire cheval. Plus personne ne sait admettre, Qu'un monstre peut-être ce qui nous lie À tout ce dont nous aspirons, Et que nous fuyons, Que nous détruisons Dans le plus pur complexe des imbéciles. Montre-moi, cheval. Aime-moi. Cheval : "hors de question, si je t'aimais, tu finirais par me remplacer par Des machines. Comme tu l'as fait pour toi-même. Si je t'aimais, cannibale, tu me dévorerais."
41. Pour l'option échec de vie premium
Marre de la course à la réussite ? Envie de tout gâcher pour recommencer dans une déchéance libératrice ? LEOPNK<3 te propose ses services d'accompagnement vers l'échec, un suivi intelligent pour tout foirer avec pertinence, Et être enfin en mesure de s'adapter au monde avec un maximum de cohérence ❤️
Pour l'option échec de vie premium, il te faut prier sans conviction en haut d'une montagne glacée, et emmener avec toi quelques platistes passionnés. Ensuite consacrer ta vie à débattre avec eux. Pour cela il faudra les maintenir dans la certitude et cultiver ton doute pour qu'il devienne éternel. À ta mort ils devront écrire des évangiles sur toi et les dissoudre dans de la javel.
Le plus important surtout, c'est de chercher à automatiser les réponses negatives. Sans ça tu finiras toujours par construire malgré toi.
42. Quatre poèmes intriqués : La poésie
Quatre poèmes intriqués : La poésie est la perpétuelle justification désespérée Du corps invisible Dans un monde d'objets. Écrire c'est tenter d'échapper à l'imposture De notre pensée. L'intuition devrait être, Sans filtre, Suffisante à l'amour Et la révolte. Le cannibalisme Me manque.
43. Quel plaisir de prendre la liberté De
Quel plaisir De prendre la liberté De comprendre l'univers. Quelle illusion joyeusement investie Au nom d'une science De l'intuition. Trouver le cristal des espaces temps, Décrire les mouvements du cosmos, Devenir le noyau du big bang Collisionner l'infini dans la lumière Et vivre le rêve le plus improbable Que tout était dans mon corps.
44. Rien de plus serieux que le rire
Une affirmation ne peut être que partiellement vraie. De la même façon, une affirmation est toujours partiellement vraie. La parcimonie est l'ambiance totale et absolue. Celui qui trouve la vérité n'est qu'un être partiel. L'affirmation est une malice qui ne va pas sans rire. Il n'y a rien de plus sérieux que le rire.
45. Si aimer son pays c'est le maintenir en
Si aimer son pays c'est le maintenir en état si Aimer son pays c'est lui enlever ses influences si Aimer son pays c'est conserver ses privilèges d'illusions Si aimer son pays ses entretenir ses habitudes qui sapent sa flore, sa faune, tout en en faisant l'éloge, si Aimer son pays c'est enrichir ses facultés à ne pas entendre, ne pas accepter, ne pas s'ouvrir, ne pas voir ni comprendre... Aimer son pays n'est-ce pas être disposé à ne pas aimer ? La divergence est un Graal qu'il faut chérir avec identité.
46. Si l'amour n'avait jamais été un mot
Le mot est une trahison. Il est une forme donnée à L'inintelligible et l'évanescent. Le manichéisme plombe L'humanité tout entière. Si une forme était donné à son contraire, Si un mot pouvait définir Le mouvement de la profondeur D'une pensée infinie... L'amour Peut-être s'il N'avait jamais été un mot Alors Oui, L'amour
47. Tout les jours Chaque jour À chaque
Tout les jours Chaque jour À chaque fois par jour Jour après jour Du début du jour Jusqu'à la fin du jour Et au jour d'après Comme au jour d'avant Sûrement plus encore aujourd'hui Ce jour là encore À ce jour De soleil vibrant
Je suis vivant.
Alors j'arrête tout Et j'écoute cette beauté D'être À répondre au soleil D'un nouveau et surprenant Geste cardiaque irradiant De jour pénétrant.
48. Tuto révolution 5 Manger de la terre
Tuto révolution 5 Manger de la terre. Devenir une flaque. Transmettre son désir À être Un abreuvoir à cerf. Disparaître dans l'humus des attentes. En faire une culture. Oublier l'avenir. Regarder la nature revenir
49. Tuto révolution 6 Prendre la pensée à
Tuto révolution 6 Prendre la pensée à contre pied. Réfléchir à perdre ton temps. Laisser la vie te dépasser. Regarder la nature revenir.
50. Tuto révolution 6 bis
Tuto révolution 6 bis Prendre la pensée à contre pied Normalisons le fait que l'être humain a perdu sa nature sociale. Devenir désespérément seul et fou jusqu'à l'autorégulation. Regarder la nature revenir.
51. Un animage, C'est un oiseau qui se
Un animage, C'est un oiseau qui se prend pour ma tête, Un cheval qui court avec mon corps, Une araignée de mon visage, Ou un caillou qui s'appelle. Les animages Sont souvent des poules à coeur de boeuf, Des lézards-poils qui fissurent le sol, Ou encore l'ombilic lombric de l'ombre De mon profil carpe à dard. Les animages Sont cette faune fantasia Qui m'emporte chaque matin Dans son troupeau d'opéra Des tambours de rivière Du musée de mes doigts.
52. Un cheval debout Et fier M'explique en
Un cheval debout Et fier M'explique en dansant Que la vacuité de mon être N'est que la tentative morbide De mon esprit À justifier son immatérialité. Nous dansons ensemble Dans la brume séchée Par les herbes hautes et matinale De ce nouveau printemps. Tout va bien, Je suis vivant.
53. Une théorie est sans contexte. Elle
Une théorie est sans contexte. Donc elle est inapplicable. est donc inapplicable Sans l'approbation Et le mouvement Et l'adaptabilité d'un Je (seul référentiel utile à la théorie) concret. Je suis vivant, Sans théorie possible. Le bordel, C'est la seule théorie recevable.
54. Une voix Est une parole Plus précieuse
Une voix Est une parole Plus précieuse qu'un discours. Mais sans intérêt hors d'un dialogue Seulement Pourrais-je échapper une fraction de seconde Au dialogue D'une interaction ? Mon corps délassé Fait chanter les cailloux Dans le chœur Tellurique. Ma parole Est le chant Continue De mon corps Dans le moule des humus Embrassant les cailloux. Ma voix L'avalanche Rugueuse De ton attraction.
55. caillou figure
Les cailloux, Y'a que ça de vrai. Trop fidèles à ce qu'ils sont, Ils sont fiables, Imperturbables et pleins d'autorités. Une fois dans la figure, Tout devient clair ❤️
56. ce que notre esprit ne peut quitter
Il y a ce que notre esprit ne peut quitter, c'est la projection du passé, c'est la source de l'angoisse. Il y a ce qu'on ne doit pas oublier de faire, c'est l'impression du futur, c'est la source de l'anxiété. Il y a habiter le mouvement lucide du présent, seule source fiable de présence, et seule état d'esprit au pouvoir rassurant. C'est le Graal de l'humanité. C'est être dans un escalier, et aimer respirer l'idée que chaque marche où notre pas se trouve est l'étage qui nous importe.
Changer d'étage en permanence est un cardiogramme assainissant, seulement si on aime sa verticalité.
57. dérivée de l'image
Le mot est une dérivée de l'image L'image est la primitive du mot La pensée est un agencement de dérivée de mot L'intervalle est la connaissance L'image est la dérivée de la perception La perception est la dérivée du corps Le corps est la dérivée du champ quantique Soit x le mot concret x^5 est l'intensité réelle de ce qu'il signifie dans l'intervalle de notre connaissance Voici qui devrait convaincre les poètes et philosophes d'affuter leurs organes, avant même d'affûter leur littérature 😅
58. entre
Entre. C'est souvent entre dont il s'agit. Tout ce qui est important est invisible parce qu'il est toujours Entre. Entre des Choses assez contraignantes pour Capter notre attention. En quoi sont elles contraignantes ? Elles nous empêche d'accéder à cet endroit extrêmement mobile et confortable, Chaleureux, inutile et où tout demande à être, Je veux dire, Bien sûr : Entre. Le seul endroit où l'on n'est plus perdu.
59. etre acteur
Être acteur c'est être en mesure de faire surgir la dramaturgie, malgré soi. C'est n'être plus que le vecteur des lois du cosmos par la manifestation des processus du vivant, hors de la pensée et de la volonté. C'est non le travail d'une seule vie, mais d'une communauté entière investie dans le mouvement de la raison.
60. je ne suis plus que le rayonnement de mes perceptions
Je disparais. Je perçois mieux. Je perçois mieux depuis Que je disparais. Je perçois mieux l'invisible depuis Que je disparais. Je vois plus clair depuis que Je vois À travers. Je sens plus fort depuis Que je Suis ce corps trans- parent. Je suis plus au dedans qu'au Dessus du Visible Je suis Disparu dans L'en dehors depuis L'en dedans des matières. Je suis disparu, Nu d'apparence sans plus aucune Frontière. Libre dans je ne suis plus que le rayonnement de mes Perceptions.
61. la source impensable
Un mot est une image, Le mot écrit "cheval" est l'image du mot parlé "cheval" qui est l'image du cheval imaginé ou vécu. De quoi "je" est-il l'image ? Quelle est cette chose insondable, inquantifiable, qui est à la racine de la parole et de l'échange et qui annonce le vivant ? Il est la source impensable.
62. la vérité objectale
La vérité n'est pas un objet mais un concept. Un concept, c'est un agencement, un mouvement, il échappe à la forme et devient insondable. Néanmoins, doit-on arrêter de penser dès qu'une réflexion sort des lois objectales ? C'est une tendance contemporaine triste à mourir.
63. lettre anonyme #2
Lettre anonyme # 2
Je vous attends. Vous négligez votre disposition À être, Dans mon esprit, Absolument tenace. Vous vous accrochez avec Cette insouciance irresponsable de L'innocent. Merci de vous faire oublier. C'est la loi des des choses. Vous donnez l'impression qu'être oublié est de toute passivité. Non, c'est une activité qui demande beaucoup de concentration. Je vous rappelle donc que l'on oublie que ce dont on se souvient qu'on a oublié. Sinon l'oubli est tout à fait nul et aurait disparu depuis longtemps.
64. Être La solitude est une vengeance. L'affect
Être La solitude est une vengeance. L'affect est un début de revanche. L'excès, c'est la justice, Le courage, c'est l'absurde justesse.
65. Être entre
Être entre, C'est être une ondulation D'espace. C'est être au Coeur de la lutte c'est L'équilibre que chaque mouvement désir.
66. Être ou ne pas être Un caillou. Telle
Être ou ne pas être Un caillou. Telle est la question existentielle De l'objectivité. Le caillou, lui, Est tout à fait subjectif. Il est caillou Depuis l'intérieur Jusqu'à l'intérieur. Il existe pour lui-même. C'est en ça qu'on le jalouse, Nous, humains, Condamnés aux autres.
67. Être vivant est la science exacte De
Être vivant est la science exacte De l'absurde. Quand la convenance est droite Mon esprit s'échappe Dans les géométrie molle Du caillou confortable Des nuages de pierre Dans l'adrénaline Des méditations Jusqu'à ce que l'oiseau du tout Enracine ses mains Dans mon ventre magmatique. Mon oeil lucide alors Dévore les autoroutes De mon humanité. Le cannibalisme me manque.
68. Être vivant prend tout son sens quand
Être vivant prend tout son sens quand on ne le conscientise plus. C'est un peu étrange et il n'y a pas trop de plaisir ni d'intérêt à n'être que être vivant. C'est plus rigolo quand on pense que ça fait rigoler. Mais la philo, c'est une bonne récréation pour les passionnés du désespoir. Réfléchir à des questions pour accumuler du savoir, c'est un peu cultiver sa dissociation, dans le plaisir de discréditer ses sens et la force du constat du concret.
69. Absence et cruauté -Secs- Se sont
Absence et cruauté -Secs- Se sont unies. Elles ont donné naissance Au désir Sec. À ce moment, loin des feux Secs, Un renardeau, au souffle truffe court sur, Poils soyeux des racines sous sol sylvestre, Découvrait Les longues secondes de Sa première radiation au jour.
70. De l'oubli de la rigueur du devoir du monde
De l'oubli de la rigueur du devoir du volontarisme de l'isolement dégénéré de la suffisance du fascisme obscure et pensif du racisme ignare et de l'incompétence des idéaux établie par le peuple pour l'illusion des privilèges. Ça, ça sera pour aujourd'hui. Chàque jour suffit ses morts.
71. J'habite Dans ce qui m'arrive. Seul
J'habite Dans ce qui m'arrive. Seul responsable Du vent qui passe, Je sors les voiles. Le mouvant Est seul socle Qui imprime L'explosion De ma présence. J'ai trouvé le temps. Bonheur insaisissable, Il suffisait seulement De m'habiter dans Les vents des lumières.
72. J'habite Le monde Une maison Un
J'habite Le monde Une maison Un escalier L'ombre de cet arbre Un jardin La compagnie d'une mouche Le ciel des fumée Le bruits des hommes Le parfum des crânes La litière des dieux La lumière du temps Un tube de dentifrice
73. Je répondrai toujours cheval, quelle
Je répondrai toujours cheval, quelle que soit la question.
74. L'arbre derrière toi L'odeur de la
L'arbre derrière toi L'odeur de la rivière Les sons sourds des hommes Et les nuage quadrillés Une semelle dans un trou de taupe La lourdeur de la lumière Dans la mémoire De la blondeur Là où les regards convergent Il y a cet amour Que tu as cherché longtemps Dans ses féminités Comme un con. (Poème d'amour)
75. Le cailloux, C'est de la lumière
Le cailloux, C'est de la lumière fossile, C'est le tamis du temps, C'est la crotte terrestre Qui témoigne de dieu En chaque endroit Et chaque instant.
76. Lec cailloux désirable
Le caillou est à la fois inerte et en même temps il est immobile. C'est la raisonnance entre ces deux états Qui le rend si Désirable.
77. Lettre anonyme # 6
Lettre anonyme # 6
Bonjour, Il a vos yeux. Si vous le croisez, Vous ne pourraez pas ne pas le reconnaître. J'aime que vous le sachiez. Vous vivez dans la même ville. Je le sais parce que longtemps On m'a fait croire qu'il était mon frère. C'est faux. Vous n'êtes pas mon père. C'est notre seule certitude à tous.
78. Qui prend soin des cailloux dans ce
Qui prend soin des cailloux dans ce monde hein !? Qui !? Un jour ils vont partir et on sera bien embêté.
79. Tu es mort cheval. Pour te remplacer
Tu es mort cheval. Pour te remplacer, J'ai brûlé la terre de tes foulées. J'ai sorti le métal de ton pays. J'ai fait la machine. Mais elle n'a pas tes yeux, Cheval. Elle est seule et folle, Cheval. Et maintenant dehors, cheval, Elle efface le souvenir de ton ombre, Cheval, Elle nous fait t'oublier, Cheval. Sa frénésie dévorante, Avale le temps où autrefois, Cheval, Je t'admirais, toi, Et ton pays, cheval. Cette machine mon ami, Me permets juste d'avoir le temps, De te pleurer, Cheval.
80. Cheval est un mot écrit Qui est
Cheval est un mot écrit Qui est l'image du mot parlé cheval Qui est l'image du souvenir cheval Qui est l'image de l'utopie cheval. Alors qu'un cheval, C'est l'image de dieu.
81. L'entre est l'antre où s'engouffre le
L'entre est l'antre où s'engouffre le reste. Ma pensée a tout transformé en rêve. Le rêve a éteint le besoin et M'a offert le désir D'un ventre insatiable. Je traverse le monde Et rampe, creux, Taenia. Entre moi-même ne reste Que le creux, la faim, le vide, Est tout ce qui me reste Et aussi Le souvenir d'une promesse Qui disait "L'entre est l'antre où s'engouffre le reste."
82. Nietsche upraded
D'un côté il y a Un autre côté. L'entre deux distingue Plus qu'une séparation c'est Une différenciation. Un mur n'est jamais qu'une différenciation faite entre Deux représentations de l'espace. Le mur est l'interface. Les visage est une interface. La peau est une interface. Le souvenir est une interface. Je suis une interface. Vivre l'interface dans l'obstacle Est une métaphysique cosmogonique D'avenir. Nietzsche is now upgrade.
83. J'en ai vu qui pensent étrangement
On peut penser. Au peut aussi penser que. On peut penser comme. Il y a plein de façons de penser.
J'en ai vu qui pensent étrangement. Comme ils pensent avec une autre voix que la leur, Et bien ils pensent qu'il entendent Une autorité. Alors ils pensent qu'ils pensent alors ils ne savent pas qu'ils ne savent pas. Dans la confusion, le plus simple, c'est encore de penser qu'ils savent. Alors ils disent que comme ils arrivent à penser, c'est bien qu'ils savent. Ces malheureux n'arrêtent jamais de savoir leur idées.
84. L'erreur du possible
C'est très amusant, réconfortant et pertinent de réaliser que pour Qu'une chose soit possible, Il doit nécessairement avoir une erreur.
85. L'homme n'a appris à marcher Que pour
L'homme n'a appris à marcher Que pour monter le cheval Et feindre le sentiment cannibale De l'avoir accouché.
86. Le cheval n'est pas courageux, ni fier,
Le cheval n'est pas courageux, ni fier, il n'est pas savant, il n'est pas fort ni consciencieux, il n'est pas lucide, pas rapide, encore moins il est beau, il n'est pas libre non plus, pas affûté, pas perspicace. C'est un cheval. Un cheval ! Il est le courage, il est la fierté, il est le savoir, la force et la conscience. Le cheval est la beauté. Il est l'art même, l'art éternel et radical. Le cheval est la lucidité, la vitesse. Il est l'affût et la vérité. Il est cheval. Cheval. Che->val.
87. Les anthropologues du futur nous
Les anthropologues du futur nous étudieront comme la société paradoxale de la Démocratie d'un peuple psycho-logiquement incapable de se sentir responsable. -objectivité objective-
88. Lettre anonyme # 5
Lettre anonyme # 5
Monsieur, J'ai bel et bien remarqué votre désir à esquiver sans cesse. Vous esquivez les situations, les personnes, même celles qui vous sont chères. Pourtant je sais que vous profiter de vos solitudes pour rouspéter, Prenant une salière pour votre patron, ou votre chaussure pour votre père. Alors, J'imagine que si vous vous en prenez aux fleurs, c'est pour mieux vous dispenser de vos amours ! Vous n'echaperez pas à vous-même monsieur. Elle a besoin de vous, Et moi, D'elle.
89. Penser, C'est mourir un peu.
Penser, C'est mourir un peu.
90. Plonger Se sentir à l'intérieur
Plonger Se sentir à l'intérieur L'apesanteur De l'insignifiance Et La dépendance À l'invisible Plonger et Sentir Sa chair Ressentir L'écho Du plein Avec Son vide. Plonger
91. le mouvement importe
Le mouvement, c'est Tout ce qui importe.
Le mouvement est tout ce qui importe et pourtant on s'acharne À ne voir que des formes. Elle est là, La seule tragédie de l'humanité.
92. C'est d'une densité Qu'il s'agit alors
C'est d'une densité Qu'il s'agit alors Arrêter De chercher un sujet Est une bonne Mèche
93. Ce qui me manque est Ce que je n'ai
Ce qui me manque est Ce que je n'ai jamais vu qu'en rêve.
94. Cette nuit, La couleur de la terre
Cette nuit, La couleur de la terre S'échappera des naseaux D'un cheval Qui dort. Demain le cheval rouge Aura chargé la Terre De son souffle chaud Demain le cheval rouge Ouvrira la Terre Pour naître le soleil Dans le ciel des sabots. Et moi je me lèverai tôt, Trop nu trop humain, Pour espérer brûler De fausses divinités.
95. Continuez à écrire des poèmes, Moi
Continuez à écrire des poèmes, Moi je n'écrirai plus que Cheval. Cheval. Cheval. Un cheval. Le cheval. Ce cheval. Cheval.
96. Curieux je m'en vais me baigner
Un bruit m'a rendu curieux. Un vent m'a rendu curieux. Ce parfum m'a rendu curieux. Ton grain m'a rendu curieux. Quel intérêt à cette curiosité ? Quel intérêt à l'intérêt ? L'intérêt est cette curiosité Qui bas les records d'éphémérité et D'inutilité. Quel soulagement de me rendre compte Que tout intérêt est inutile. Curieux, Je m'en vais me baigner.
97. Il y a le visage convexe, Le visage
Il y a le visage convexe, Le visage concave. Le masque transforme le concave en convexe, et le convexe en concave. L'égo est un monde retourné. Il fait perdre la face au société du spectacle, Le théâtre est le masque des situations. Il est le négatif des inversés. Ainsi, Il agence des lucidités.
98. In fine ne reste Que les onomatopées
Dans l'inversion des gravités, qui S'épanchent des mailles dans L'éther des étoiles,... Et caetera blablabla... In Fine, Il ne restera de l'humanité Que les onomatopées.
99. Je veux bien bosser sur le plan
Je dois bosser sur un plan d'éthique stratégique holistiquo sectaire d'inhibition idéale inclue dans un principe de business plan militaire soviétique, C'est tendance.
100. Je veux une peau de pieuvre
Je veux une peau de pieuvre !
101. L'oeuvre de l'idéal
Pour maîtriser ma pensée, J'ai dû maîtriser mes sens. Pour maîtriser mes sens, J'ai dû maîtriser mon environnement. Pour maîtriser mon environnement, J'ai détruit. Maintenant que je suis le seul maître De mes tristesses, Je me retrouve condamné À la solitude; Voici l'oeuvre De l'idéal.
102. La plus petite colère Est plus
Ma plus petite colère Est souvent plus signifiante Que mes plus immenses joies. Je suis minuscule parfois, À peine présent, Prêt, Disponible à l'affect. Là-haut sans boussole. Dans l'épaisseur Des verticalités.
103. Le cheval est fier. Pas orgueilleux
Le cheval est fier. Pas orgueilleux non, Mais fier comme son regard sombre. Il ne supporte ni cynisme, Ni emphase, Ni surjeu. Il est fier malgré lui, C'est à cause de sa lucidité. C'est ce qui le rend curieux, Et muet. Cheval, Apprend-moi la poésie.
104. Le nihilisme est un anthropomorphisme
Le nihilisme est un anthropomorphisme pernicieux. Il faut beaucoup d'orgueil Pour constater que tout n'est rien. Il faudra beaucoup plus de courage Pour constater que je suis moins encore, Car c'est ici admettre l'autorité des beautés invalides qui m'entourent.
105. Lettre anonyme # 1
Lettre anonyme # 1
Ma
main Est un héritage Hors d'âge et Inutile. L'évolution a été rendue inutile Par ma joyeuse paresse. J'attends le spectacle De ma disparition. Une disparition prophétique. Je suis tellement excité De ne rien faire. Merci de votre attention.
106. Lettre anonyme # 7
Lettre anonyme # 7
"Je suis tellement désolée. Je ne voulais pas. Disons que j'ai cru que ça serait sans conséquence. Vous ne méritez pas cela. Je ne peux plus vous regarder dans les yeux sans que vous découvriez la vérité. Je dois partir et ne plus jamais vous croiser. Avec un peu de chance, vous ne remarquerez pas ma disparition. Je ne veux pas me confronter à cette idée non plus, c'est insoutenable."...
107. Lettre anonyme # 8
Lettre anonyme # 8 "Monsieur, Excusez moi s'il s'agit d'une erreur mais J'ai reçu, ou je ne sais trop comment dire, j'ai Perçu Un message. Ce message me disait d'écrire une lettre à cette adresse. C'est cela, la télépathie ? Pourquoi moi ? Saurez-vous recommencer ? Cette adresse existe-t-elle ? J'ai tellement de question depuis. Je ne reconnais plus le monde que j'ai appris. Dîtes-moi que c'est une erreur, Merci."
108. Quelqu'un ici a deja vu un cheval
Je me demande. Vraiment je me demande si Quelqu'un ici A déjà vu un cheval. Et franchement je me le demande parce que C'est pas évident.
109. Souvent, créer C'est fuir la densité
Souvent, créer C'est fuir la densité d'un monde Inintelligible. Une araignée rouge me court sur le bras, Empêtrée dans mes poils. Et je ris beaucoup Plus qu'elle.
110. Tuto révolution 4 Axer les regards
Tuto révolution 4 Axer les regards vers le soleil Jusqu'au noir. Jusqu'à ce que l'objet Perde sa façade. Alors confondus dans les essences, Nous recouvrant nos dépendances aux Intérieurs et Aux fréquences des lians Pour enfin Écouter la nature revenir.
111. Tuto révolution 6 bis Prendre la
Tuto révolution 6 bis Prendre la pensée à contre pied. Je suis totalement rassuré, l'humain n'est plus un animal. Dans la nature il y a la faune, et la flore. Nous, on détruit tout. Notre degrés de conscience est nul et c'est ce qui nous distingue des animaux. Nous serions des animaux si nous étions inclus dans notre environnement. En réalité nous ne sommes que des spectres de nous-même et nous hantons un paradis perdu et c'est pas un débat hein, il vaut mieux Regarder la nature revenir.
112. Un cheval. Cheval. Un cheval.
Continuez à écrire des poèmes, Moi je n'écrirai plus que Cheval. Cheval. Cheval. Un cheval. Le cheval. Ce cheval.
Cheval.
Un cheval. Cheval. Un ->cheval. Rendez-vous compte ! Un cheval ! Cheval. On y pense pas assez. On ne sait plus le lire. Un Cheval. Ce monstre.
113. des cycles de la paresse
Il faut apprendre à estimer avec justesse la fréquence des cycles de la paresse. Sans quoi elle pourrait disparaître. Et si cela arrive, Que vais-je devenir ?
114. imposteur
Je suis un imposteur. Ce n'est pas un syndrome, C'est un compromis.
115. C'est un cheval qui me dicte sa
C'est un cheval qui me dicte sa prophétie. Notre amour lui manque. C'est un cheval avec des dents Et quatre sabots "Les soies des courses Folles Sont Les hormones du ciel. Hennissements Joie Fierté Animal sexe Totem abondance Fleur de fumier." Signé : Cheval.
Merci Cheval.
116. Cheval Cheval Cheval gallop Matière
Cheval Cheval Cheval galop Matière sabot Matière cheval Esprit matière Sang eau cheval de cou Cou de cheval course galop de cou Matière sabot course cou cheval Broutte boit cou paille vide-rivière Éteint vent cheval frappe écrase galop Souffle fort fort caverne du cheval pierre de sabot moulin à pierre vallée du cheval Cheval Cheval Cheval jusqu'à Repos du soleil.
117. Constater dans l'écoulement Des
Constater dans l'écoulement Des paradoxes La dure pertinence De la confusion La Douce persistance des disparitions.
118. Crise du dicible
Crise du dicible.
119. Dans l'isolement, La brûlure Est un
Dans l'isolement, La brûlure Est un goût.
120. Farine ouate chaude cendre à blé
Farine ouate chaude cendre à blé tendre Attendre Mon Squelette sec pince traque the end Crabe Mort Attendre Que l'ennuie me saigne. Papier gratte balais à mouche Pupille pâte peine pupitre à pitre. Ancré d'encre oreiller d'oreille en pied de nez Zèd Attendre Plus que de raison.
121. I flow the time Like I'm the wind I
I flow the time Like I'm the wind I flow the wind like I Am the time Sauvage
122. Il suffit que quelqu'un trouve un
Il suffit que quelqu'un trouve un caillou Pour que tout le monde le désire. C'est comme la philosophie.
123. L'amour du vide Passe mieux Avec de la
L'attente visse. L'attente perce. L'attente tourne. L'attente bois Fendu sauf si Troué. Le trou, L'espoir, Le creu, La prémonition, L'assurance, Le vide. Le vide, Seule certitude.
Les frites Sont là Pour colmater les vides. Les frites étouffent Les vides. Les vides secs et béants Glissent Dans la mayonnaise Des emballages Cartonnés De mon regard Bauf À frites. L'inadmissible kebab d'or Offre la résistance Du vide satiété. Jamais rassasié. Le grec Est magiquement sémite. Chaque frite, Est un vide qui s'imbrique Dans une autre frite. C'est fou cette tendance À manger des frites à Défaut d'étoiles.
L'amour du vide Passe mieux Avec de la mayonnaise.
124. L'art c'est représenter le monde pour le rendre intelligible.
L'art c'est représenter le monde pour le rendre intelligible.
125. L'hôtel des égarés
Les gens perdus Passent et sont Des Gens de passage des gens Sans voyage. Un hôtel Se dresse Cet hôtel improbable, Accessible à tous, Répondant à chaque Direction inattendue in- Espérée - Cet hôtel est Là. Là, C'est, Un espace, L'espace de ta densité.
"L'hôtel des égarés"
126. L'échec, c'est une matrice, Rien ne
L'échec, c'est la matrice Rien ne me permet d'en douter...
127. La discipline, c'est miser sur l'ordre
La discipline, c'est miser sur l'ordre, la soumission à l'idée, et c'est associé à la punition. C'est donc en soi un protocole qui nous extrait du plaisir pour l'efficacité. Il faut du courage pour se soumettre volontairement à une discipline, mais il en faut bien plus pour s'en extraire, parce qu c'est potentiellement se libérer d'une forme d'autorité liberticide, mais c'est aussi probablement s'offrir à la punition. Se discipliner, c'est admettre notre incapacité à nous adapter, à improviser.
128. La fatalité seulement sait entraver
La fatalité seulement sait entraver La fatalité.
129. La foudre est une rivière Que la mort a rendue verticale.
La foudre est une rivière Que la mort a rendue verticale.
130. La joie n'est véritable Que quand elle
La joie n'est véritable Que quand elle est un pas de danse Entre deux cailloux.
131. La musicalité est un art
La musique est une discipline, où La musicalité est un art. La poésie est une discipline, où La musicalité est un art. Le théâtre est une discipline, où La musicalité est un art. La danse est une discipline, où La musicalité est un art. La pétanque est une discipline, où La musicalité est un art.
132. La plume croasse l'herbe.
La plume croasse l'herbe. C'est une bonne direction.
La plume croasse l'herbe. Cela demande plus d'attention. Il faut beaucoup se concentrer
-La plume croasse l'herbe-
Pour que cela finisse par exister.
Une fois que La plume croasse l'herbe, et Pour de bon, Nous pouvons respirer.
133. Le eisèop C'est l'inverse de la
Le eisèop C'est l'inverse de la poésie. C'est son processus inversé. C'est confondre le mot cheval, Avec le cheval. C'est confondre dieu Avec un mot. On appellera cela la Littérature, C'est plus bourgeois et Plus facile à prononcer.
134. Le lyrisme supporte très mal les concepts
Le lyrisme supporte très mal les concepts
135. Le monde retrouve sa forme dans l'abstraction de la parole.
Le monde retrouve sa forme dans l'abstraction de la parole.
136. Le silence C'est l'affect Qui a changé
Le silence C'est l'affect Qui a changé de référentiel. C'est l'écoute De l'écho Devenu intérieur.
137. Le sol Est simple
Le sol Est simple Ma chair Est sourde Et toi Coupable." Floraison régime de fureur à vivre Boule à passoire de flux Arrosage De rien Libre Au silence Des cantates Des eaux D'un flot Des encore Et du mouvement Des attentes Des prochains Battements de Coeur.
138. Les imprévisibles jaillissent de
Les imprévisibles jaillissent de toutes parts, En permanence. Elles sont les étincelles fécondes Du présent et des possibles par Les sexes de nos libertés.
139. Mon téléphone s'appelle
Mon téléphone s'appelle : "Le désespoir des autres"
140. Nuage électrique
Nuage Nuage électrique élect ricité statique Ô rage Brou alliage de cervelle con fuse organorage arc fulgurance lisse Lumière lien ciel et sol Tambour du coeur ce Nuage Dissipé dissident que même Zeus Menaçant Agite Le nuage Léopold.
141. Où l'amour se trouve une identité
L'humain cherche dans l'humain Une chose qui ne l'est pas. L'humain cherche en l'autre Le confort du vide. Alors il crée en l'autre Les servitudes, Et toutes ces petites morts Pensées indispensables et Faisant déresponsables. Créer soi-même et En soi-même Le vide, Libère le monde De son humanité. Le vide Est une source inépuisable De mouvements transparents Où l'amour se trouve Une identité.
142. Pas facile de tenir la barre quand on
Pas facile de tenir la barre quand on va au milieu D'un océan De la douche solaire Du coeur de l'instabilité Et d'un horizon Devenu vertical.
143. Proposition de néologisme : Vériter :
Proposition de néologisme : Vériter : créer des vérités totalement opportunistes pour tenter de légitimer désespérément un égo absolument fictif, fatalement illusoire et holographique.
144. Proposition de néologisme : Vériter
Proposition de néologisme : Vériter : créer des vérités totalement opportunistes pour tenter de légitimer désespérément un égo absolument fictif, fatalement illusoire et holographique.
145. Redevenir animal, C'est retrouver son odeur, Ses
Redevenir animal, C'est retrouver son odeur, Ses sens, Son visage, Une parole hors des fictions Une parole qui parle aussi Aux arbres Et à mon épouse.
146. Répéter, s'obséder, C'est fuir un
Répéter, s'obséder, C'est fuir un monde De progrès. Mon cerveau bègue rêve Aux merles. Chaque ver est un seul mouvement Dans un décor mouvant.
147. Tuto révolution : 1- détruire les
Tuto révolution : 1- détruire les egos en masse, avec pertinence et urgence. 2- regarder la nature revenir.
148. Un post sur un réseau
Un post sur un réseau social, c'est une lettre anonyme dans L'irresponsabilité de l'adressage nul. D'un point de vue métaphysique, c'est un message à son égo. L'égo, se nourrissant par lui même, Gonfle d'autophagie et Attends l'éclatement. La solitude est une matière Noire.
149. Une limite n'est qu'un vecteur qui
Une limite n'est qu'un vecteur qui emmène dans une autre dimension. C'est aussi improbable que vertigineux, émancipateur en tous points. Quand on croise une limite, on comprend qu'on était pas encore au bon endroit, pas assez ouvert pas assez
Loin
150. Une nature morte est une représentation
Une nature morte est une représentation de la pensée. Organiser son modèle, c'est symptomatique d'une volonté à stopper le monde. Mais la nature n'est pas faîte ainsi. La couleur est une fantasia, un mouvement lumineux, l'esprit est dans son mouvement. L'imaginaire n'est que culture formaliste et perverse lorsqu'il est réduit à un idéal. C'est une nature morte.
151. Voici un caillou
Voici un caillou C'est un caillou Il a beaucoup voyagé Regardez comme il est paisible et tranquille On dirait qu'il dort alors qu'en fait Il danse. Mais c'est très très lent Beaucoup trop lent pour nous. Merci Caillou
152. deux cailloux sous
Deux cailloux sous hypnose peuvent faire de grandes choses !
153. fonction dérivée de l'apetit
Poème de réconfort pour le marginal : Le plus dangereux chez l'aiguille Ce n'est pas la pointe, Mais là quantité d'absence qui l'entoure.
Un exemple concret, les fonctions dérivées. Un caillou tombe : 1ère dimension : il est quelque part. 2de dimension : sa position varie, c'est la vitesse. 3e dimension : sa vitesse évolue, c'est l'accélération.
Dans un autre domaine : Une particule s'agite 1 Elle crée un champ 2 Elle interagit 3
Une dernière : Un bout de métal 1 C'est une cuillère 2 C'est un outil 3 Bon appétit 4
154. il existe un endroit où les choses se trouvent, et qui révèle tout le
Il existe un endroit où les choses se trouvent, et qui révèle tout le mouvement polymorphique du monde.
155. irresponsable auteur
Écrire est l'acte irresponsable Qui confie mon intimité Aux inconnus désaffectés. Ma parole rouille Dans ton ventre Comme un sanglier sous la lune Assis sur des seringues Et du verre pilé. Ma parole est Ta pensée est Perdue Dans notre peur À nous connaître.
156. l'obsolète écriture
L'écriture est un champ entre deux invisibles. L'invisible est sans forme. L'informe est mouvant. L'écriture est un champ entre deux mouvant. L'écriture est une forme figée qui commente le mouvant. L'écriture est obsolète. La pensée n'est qu'un accessoire rendu sacré par ceux qui savent en faire un privilège.
157. le ridicule
Le ridicule est un risque qui impose le respect. C'est un des acte les plus courageux qui forge les plus grands esprits.
158. les beaux
Dans mon village j'ai remarqué que tout le monde était beau. J'ai trouvé ça trop louche. J'ai déménagé. Ça va mieux.
159. paire d'oubli
L'oublie marche par paire. Dans une efficacité redoutable, On est aisé d'oublier, Une précieuse première fois qu'on A malencontreusement marché, Avec une chaude chaussette Sur une éponge mouillée. Le désagrément est si fort que l'instinct Fait le deuil dans un instantané déni. Et alors il est fort probable Que la seconde fois Arrive à grand pas. Et ce sera sûrement Dans un équilibre parfait Et mousseux De gesticulation d'orteils
160. paradoxe du penseur
Le paradoxe du penseur C'est qu'il cherche l'imprévu Dans la construction De ses propres attentes.
161. rester bredouille
Ce qui m'est important n'est pas ce qui est grave. N'est grave que ce qui est sévère. Ce qui m'importe, C'est d'aimer l'air qui entre par ma respiration, Ce qui m'importe c'est d'aimer vivre mon bras délicat et Kinesthésique, qui s'élève gratuitement, Sans but et qui espère l'improbable rencontre du vide et du creux dans Une feinte déception à Rester bredouille. Rester bredouille, Voilà ce qui m'importe.
162. tout s'est changé en oiseau
Tout s'est changé en un oiseau, La terre s'est changée, L'herbe s'est changée, Mon oeil, ma bouche, mon ventre, Mon pied, le lit et la litière Du cheval, Tout s'est changé en un oiseau. Maintenant l'oiseau vole sans ciel L'oiseau vole en lui-même, Fou comme un vent chaud, Fou comme un oiseau, Parce que tout s'est changé en un oiseau. Alors l'oiseau braille, Tout là-haut. Il est fou cet oiseau de tout, Et c'est tout ce qu'il voulait : Chanter comme un tremblement de terre.
163. écrire est repousser l'échéance des
écrire est repousser l'échéance des regrets
Table des matières
- "Il n'est jamais trop tard pour être ici"
- #jesuisFourche
- Abstraire pensée et forme phrase non
- Avoir une vie D'empirisme mémoriel De
- Boulé dans le chaud
- C'est facile de rêver. Il suffit d'un
- C'est un démon qui m'a donné Le don
- Ce qui caractérise la liberté C'est
- Ce qui est abstrait C'est de ne pas
- Comment faire abstraction d'une chose
- Dans l'escalier On est seul Muet Rêveur
- Dans être regardé il y a Être.
- Il est cette chose dans mon corps Qui
- Impensées Précises, concises, justes, riches,
- J'ai des plumes
- J'aime les cailloux. C'est parce que je
- Je ramasse encore un autre caillou
- Je sais faire la différence entre
- Je suis l'insignifiance
- Je vais jouer Je vais jouer toute la
- L'animalité des joies
- L'autoportrait Est un homme Stupide
- L'omniprésence des démiurges nous
- L'être est limité
- La conscience est un dangereux apriori
- La pensée est un spectre. Elle
- Le cannibalisme ouvre la voie D'une
- Le paradoxe Est la justesse Des
- Le silence de mon intimité
- Le silence est le seul propos digne,
- Le souvenir ne peut être qu'à posteriori.
- Le vecteur n'est pas un mouvement
- Lettre anonyme # 3
- Lettre anonyme # 4
- Maintenant, cheval, Je suis cheval
- Mon corps l'insignifiance
- Négociations contreparties concessions
- On ne dit pas Ô caillou. Ô, C'est déjà
- Oubliez la lumière, Le rythme,
- Plus personne ne sait lire cheval. Plus
- Pour l'option échec de vie premium
- Quatre poèmes intriqués : La poésie
- Quel plaisir de prendre la liberté De
- Rien de plus serieux que le rire
- Si aimer son pays c'est le maintenir en
- Si l'amour n'avait jamais été un mot
- Tout les jours Chaque jour À chaque
- Tuto révolution 5 Manger de la terre
- Tuto révolution 6 Prendre la pensée à
- Tuto révolution 6 bis
- Un animage, C'est un oiseau qui se
- Un cheval debout Et fier M'explique en
- Une théorie est sans contexte. Elle
- Une voix Est une parole Plus précieuse
- caillou figure
- ce que notre esprit ne peut quitter
- dérivée de l'image
- entre
- etre acteur
- je ne suis plus que le rayonnement de mes perceptions
- la source impensable
- la vérité objectale
- lettre anonyme #2
- Être La solitude est une vengeance. L'affect
- Être entre
- Être ou ne pas être Un caillou. Telle
- Être vivant est la science exacte De
- Être vivant prend tout son sens quand
- Absence et cruauté -Secs- Se sont
- De l'oubli de la rigueur du devoir du monde
- J'habite Dans ce qui m'arrive. Seul
- J'habite Le monde Une maison Un
- Je répondrai toujours cheval, quelle
- L'arbre derrière toi L'odeur de la
- Le cailloux, C'est de la lumière
- Lec cailloux désirable
- Lettre anonyme # 6
- Qui prend soin des cailloux dans ce
- Tu es mort cheval. Pour te remplacer
- Cheval est un mot écrit Qui est
- L'entre est l'antre où s'engouffre le
- Nietsche upraded
- J'en ai vu qui pensent étrangement
- L'erreur du possible
- L'homme n'a appris à marcher Que pour
- Le cheval n'est pas courageux, ni fier,
- Les anthropologues du futur nous
- Lettre anonyme # 5
- Penser, C'est mourir un peu.
- Plonger Se sentir à l'intérieur
- le mouvement importe
- C'est d'une densité Qu'il s'agit alors
- Ce qui me manque est Ce que je n'ai
- Cette nuit, La couleur de la terre
- Continuez à écrire des poèmes, Moi
- Curieux je m'en vais me baigner
- Il y a le visage convexe, Le visage
- In fine ne reste Que les onomatopées
- Je veux bien bosser sur le plan
- Je veux une peau de pieuvre
- L'oeuvre de l'idéal
- La plus petite colère Est plus
- Le cheval est fier. Pas orgueilleux
- Le nihilisme est un anthropomorphisme
- Lettre anonyme # 1
- Lettre anonyme # 7
- Lettre anonyme # 8
- Quelqu'un ici a deja vu un cheval
- Souvent, créer C'est fuir la densité
- Tuto révolution 4 Axer les regards
- Tuto révolution 6 bis Prendre la
- Un cheval. Cheval. Un cheval.
- des cycles de la paresse
- imposteur
- C'est un cheval qui me dicte sa
- Cheval Cheval Cheval gallop Matière
- Constater dans l'écoulement Des
- Crise du dicible
- Dans l'isolement, La brûlure Est un
- Farine ouate chaude cendre à blé
- I flow the time Like I'm the wind I
- Il suffit que quelqu'un trouve un
- L'amour du vide Passe mieux Avec de la
- L'art c'est représenter le monde pour le rendre intelligible.
- L'hôtel des égarés
- L'échec, c'est une matrice, Rien ne
- La discipline, c'est miser sur l'ordre
- La fatalité seulement sait entraver
- La foudre est une rivière Que la mort a rendue verticale.
- La joie n'est véritable Que quand elle
- La musicalité est un art
- La plume croasse l'herbe.
- Le eisèop C'est l'inverse de la
- Le lyrisme supporte très mal les concepts
- Le monde retrouve sa forme dans l'abstraction de la parole.
- Le silence C'est l'affect Qui a changé
- Le sol Est simple
- Les imprévisibles jaillissent de
- Mon téléphone s'appelle
- Nuage électrique
- Où l'amour se trouve une identité
- Pas facile de tenir la barre quand on
- Proposition de néologisme : Vériter :
- Proposition de néologisme : Vériter
- Redevenir animal, C'est retrouver son odeur, Ses
- Répéter, s'obséder, C'est fuir un
- Tuto révolution : 1- détruire les
- Un post sur un réseau
- Une limite n'est qu'un vecteur qui
- Une nature morte est une représentation
- Voici un caillou
- deux cailloux sous
- fonction dérivée de l'apetit
- il existe un endroit où les choses se trouvent, et qui révèle tout le
- irresponsable auteur
- l'obsolète écriture
- le ridicule
- les beaux
- paire d'oubli
- paradoxe du penseur
- rester bredouille
- tout s'est changé en oiseau
- écrire est repousser l'échéance des