poème cosmogonique du vivant
L’esprit est la partie immatérielle de l’être. Comme par complexe, il crée des formes en permanence. Ces formes sont l’illusion d’un monde intelligible. Les formes sont des frontières qui englobent des ensembles. La forme est utile à l’esprit, elle est une image avec laquelle il est plus aisé de penser. Si je dessine au crayon la forme d’une coccinelle, tu en reconnaîtras l’idée de cet insecte, et seulement l’idée. Mais l’image ici n’est qu’une idée, et l’esprit qui raisonne avec des idées perd son corps, perd sa forme. Si maintenant j’arrive à la peindre, elle sera investie de couleurs et de lumières. Cette coccinelle prendra une toute autre dimension, elle ne sera plus une forme, mais pourra sembler être douée d’un contenant, d’une mobilité, d’une perception, d’un agencement, un vivant. Cette même qualité pourra également être représentée par de simples taches de couleurs plus abstraites et on pourra presque vivre ses intentions.
Écrire est parfois un processus mystique.
L’idée est la tentative de l’esprit à abstraire le corps, à se mouvoir dans le conscient plutôt que dans l’espace concret. L’idée est cette forme qui fuit les perceptions et les affects pour n’agencer que des représentations. L’idée est la trace d’une volonté à supplanter le concret par l’objectivité. Si l’esprit se veut moins volontaire, et au prix d’un dur labeur, il sera en mesure de constater et constater seulement. Il redeviendra champ du corps et l’esprit aura alors recouvré sa fonction : habiter le corps et se confondre avec lui. Et ce corps, cet esprit, par sa fonction d’habiter un milieu, aura lui-même deux principales fonctions : Percevoir et s’agencer dans son environnement. Ses capacités impensables à percevoir déplacent les limites physiques du corps vers l’extérieur. C’est ce qui donne au corps une dimension plus grande que l’objet seul qu’il représente, sa subjectivité est en lui et en dehors de lui. Le corps devient aussi ce qu’il perçoit. C’est sa force originelle : Le corps s’identifie naturellement à ce qu’il perçoit. Il en saisit naturellement l’essence pour mieux l’appréhender. Il « devient » alors ce qu’il perçoit pour interagir le plus justement avec son sujet. Un corps allongé sous un arbre au bord d’une rivière devient le moment. Il devient et est un organe de la scène. Son mouvement n’est qu’une danse orchestrée par ses organes extérieurs, l’arbre, la rivière, l’oiseau, le possible poisson, la terre fertile des alluvions… c’est l’ambiance, le rythme. Il devient autre chose qu’un simple organe, il devient un champ de possible, dans le rythme de la rive, et peut-être même l’amont et l’aval. Ce possible est majoritairement dicté par son environnement, et seulement dans un second temps, son expérience empirique viendra influencer une réaction. Cet être réfléchit avec son corps, son exercice du vivant le rend plus adapté, plus pertinent, plus juste avec son environnement.
Lire est parfois un exercice mystique, ce poème est une épreuve nécessaire.
L’être d’esprit est sorti de sa présence concrète. Il s’émancipe vers un monde d’illusion dans lequel il a une tendance acharnée à l’identification. Ce monde fictif a pour blessure fondamentale l’abstraction des présences concrètes. L’être devient être pensant et il agence maintenant des concepts par la seule force de l’abstraction là où son corps ne lui parle que d’intrication.
Le corps ne se parle pas. Il ne se dit pas. Il ne se pense pas. Il se constate dans le maillage des présences perceptibles. Il est le seul témoin d’un exercice du vivant, seule présence concrète, fiable, qui nous rend disponibles aux interactions.
Il y a donc deux façons d’appréhender sa présence et son environnement. Une façon objectale de concevoir le monde où notre pensée, plus ou moins loquace, s’applique à agencer les présences comme des formes dépourvues d’essence. Le monde devient alors mécanique et régie par des codes stricts. Et puis une autre façon qui est cette fois de percevoir plutôt que de concevoir ; de percevoir, donc, un monde sensible où chaque présence est habitée par des mouvements concrets et abstraits. La forme de la présence tend alors à s’effacer au profit d’un « champ » d’interactivités possibles et venant travailler directement sur les spectres des corps. Ces champs viennent donner naissance à des perceptions plus riches, des émotions franches et des intuitions justes.
Maintenant il est vrai qu’ici j’écris. Et je n’ai pas vraiment d’autre choix que d’user des codes objectaux pour transmettre les expériences de mon théâtre. J’espère que tu ne m’en tiendras pas rigueur. Pourrais-je suggérer à ton esprit une réalité des corps afin de l’éduquer un peu plus à son vivant, et cela sous prétexte d’art théâtral ? Pour cela il me faut déconstruire la culture objectale dans son exercice favori : L’abstraction. Trouver une forme c’est être en mesure de l’extraire de son contexte, comme un découpage, tout comme l’esprit objectal a su découper sa subjectivité pour mieux s’en défaire. Il faudra donc faire abstraction de l’abstraction. Cet exercice métaphysique nous demande de renouer chaque chose entre elle pour retisser un monde lucide. Faire abstraction de l’abstraction, c’est faire intrication, et le juste opposé de faire intrication, c’est faire abstraction avec.
Déconstruire l’abstraction jusqu’au paradoxe et reconstruire une mondiation par une intrication ontologique, c’est user d’un langage abstrait, dans une construction confuse, par un style absent, où chaque idée serait intriquée aux autres par la force de sa présence, sans paramètre de temps ni d’espace. Je me permets donc d’initier pour ce chapitre un style littéraire certes des plus indigestes, mais aussi des plus justes, et des plus adaptés à notre sujet : l’abstraction de la forme pour une recherche cosmogonique du vivant.
Intrication et abstraction sont deux mouvements qui, dans leur intrication et leur abstraction, donnent également un corps au cosmos. Dès que nous donnons un ordre particulier dans cette mécanique, nous créons des mondiations, des façons singulières de concevoir le monde. Intrication et abstraction sont deux fonctions fondamentales.
L’intrication seule ne peut pas se penser. Elle demanderait à initier un voyage omniscient où l’esprit serait l’espace-temps, où tout serait signature de tout, origine de tout où tout est par tout, vers tout et en tout. On le devine alors, l’intrication seule finirait que par être une forme d’abstraction par le plein, ce qui, pour l’instant, est intenable. L’intrication ne peut se comprendre que par la force des abstractions emmenées jusque-là où l’esprit serait seul au milieu du néant, puis s’annihilerait de lui-même. Si l’intrication est seule fonction proposée à l’esprit, il perd toute forme et devient inaccessible au langage. Il se trouve, idéalement, dans une forme pure de méditation.
Faire abstraction, ce n’est pas creuser, c’est séparer et faire l’effort d’oublier. Faire abstraction avec, c’est extraire un corps d’un ensemble où l’ensemble n’est pas oublié ; c’est là tout à fait l’inverse de l’intrication. L’intrication, dans cette pensée, devient un mouvement matriciel. L’intrication opère comme un ether gluant et confondant. Il est le cristal des espaces-temps. Sans l’intrication, le cosmos ne serait que chaos de vacuités.
Nous voulons ici confondre notre pensée avec son propre paradoxe, pour cela nous devons nous plier à l’abstraction, seule fonction accessible à la pensée, l’intrication se manifestant à l’esprit que par l’expérience du corps. Et pour donner un mouvement cohérent à notre pensée, il nous faut user de l’abstraction seulement. L’abstraction est le mouvement originel de la pensée. L’abstraction est notre référentiel épistémologique humain. C’est grâce à l’abstraction que nous pouvons donner des formes au monde. La délimitation en objets, les images, avec lesquelles nous rendons le monde intelligible ne sont que des abstractions de contexte. Sans l’abstraction tout serait confondu à nos sens, à nos esprits, et seul l’apprentissage de réflexes reptiliens pourrait nous assurer une survie. Nous serions confondus au cosmos et sidérés comme des plantes, ou animés comme des insectes peureux. L’abstraction est ce qui nous permet d’échapper au cosmos, et de nous donner au sens de nos interactions.
Ton corps est un livre sacré.
En donnant une membrane à nos cellules, nous avons pris forme et notre présence est devenu corps. Le vivant a fait abstraction de lui-même avec son environnement. Il a acquis un esprit animiste et cet esprit a évolué en volonté quand il a commencé à se mouvoir. La volonté a permis à l’esprit de se projeter dans des futurs de plus en plus éloignés, enrichissant la fantasia et l’imaginaire, puis l’imaginaire a donné lieu au souvenir. Le souvenir, enfin, nous a donné la psychologie. Cette psychologie échappe naturellement à l’environnement et l’esprit humain s’est spécialisé et s’est évanoui dans des mystiques puissantes et variées, par la persévérance de l’esprit à toucher l’immatérialité jusqu’à la désincarnation, c’est-à-dire l’abstraction de l’environnement physique poussée jusqu’à l’intimité du corps.
Si l’abstraction devient seule fonction proposée à l’esprit, nous pouvons espérer aller jusqu’au néant et nous trouverions, à rebours de ces abstractions, des présences qui nous permettraient de mieux comprendre notre environnement concret, indispensables pour affûter nos capacités à habiter notre environnement de la façon la plus juste si nous arrivons jusqu’à en trouver une essence.
Puisque l’abstraction est le fondement même de la pensée là où le corps est missionné pour l’intrication, alors l’abstraction peut être dans la pensée seule et peut donc s’écrire.
L’abstraction est la source de nos confusions quand elle n’a pas réussi à trouver ses fondations dans le néant même et qu’elle ne se suffit pas à elle-même.
L’abstraction est source de paradoxe quand deux choses sont abstraites depuis deux ensembles différents.
Nous ne pouvons pas nous abstraire de notre corps pour faire l’exercice de la pensée. Cet impossible détachement au corps induit aussi une impossible résolution. Cela ne se trouve probablement que dans l’expérience de la mort et dès lors nous serions démunis pour la penser. Nous ne pouvons nous abstraire de nos corps orgasmiques pour respecter le désir impartial de la vérité. Nous devons faire avec, et ainsi raisonner avec.
Nous constatons sans difficulté qu’à la vue de toutes ces contraintes, c’est un exercice périlleux qui nous attend, que nous ne pourrons jamais échapper au surréalisme, au dadaïsme, au Grand Jeu.
L’abstraction est ainsi l’aveu de notre présence comme une fatalité insupportable quand être vivant est une qualité devenue redoutée par l’esprit. Nous verrons que l’abstraction nous oblige à notre présence. Elle nous oblige, par conséquent, physiquement, à chaque autre présence, concrète et abstraite. Ainsi, nous n’essentialisons plus, nous formalisons à tue-tête et les phénomènes invisibles, imperceptibles du cosmos sont alors rendus impensables dans la maniaquerie objectale.
Dans cet état d’esprit, même la lumière devient invisible et il nous est littéralement impossible de penser.
C’est le paradoxe de la pensée.
Nous ne pouvons nous abstraire du corps pour penser.
L’abstraction seul est un anthropocentrisme insoluble.
La seule façon d’échapper à cette impuissance, c’est de regarder le cosmos depuis son corps et de concevoir son corps comme le vecteur qui nous tient au cosmos. Pour penser le cosmos avec justesse, nous sommes obligés de l’aborder par la relation qui nous tient à lui. Il nous est nécessaire de transformer l’imaginaire en fantasia, c’est-à-dire dans son mouvement, dans le mouvement de l’esprit qui lie le corps à la pensée. Il nous faut être en dialogue avec le corps et donc en réflexion avec lui. Le corps sensible est notre héritage, il est adapté à l’univers et il est son plus fort témoignage. Il est par le cosmos la base d’un vecteur pour atteindre notre pensée. Ce vecteur, c’est la subjectivité réinitialisée. Le corps est le liant subjectif du corps et du cosmos qui se réfléchissent l’un dans l’autre sur l’écran de notre esprit.
Dans ce mouvement, il y a la poésie, seule véritable interrogation absolue qui devient la seule source concrète de connaissance, la seule expérience de pensée qui fuit la vacuité du savoir abstrait.
La poésie est un état méditatif d’interactions avec le cosmos. Par la poésie, nous trouvons cette beauté qui fait de l’être une présence du cosmos. La poésie est un état qui valide une vérité par la beauté dans la révélation du corps en inversant la fantasia jusqu’à retrouver le chant du cosmos. Regarder la relation qui peut exister entre l’objectivité mentale et la subjectivité organique, c’est investir la connaissance par son mouvement poétique. C’est abandonner le fantasme de la pensée seule et essentiellement abstraite dans l’idée que l’univers réside peut-être dans une seule loi d’interaction, celle de l’intrication. L’intrication est un phénomène pré-espace-temps où tout est indissociable de tout, et où l’identification d’une chose est rendue impossible par l’absence des formes de la dimension pré-espace-temps. Si elle n’est pas impossible, du moins, elle est rendue impensable par l’esprit si le corps n’est pas sollicité.
La trouvaille se ferait donc dans les dialogues à nous-mêmes, dans la relation qu’aurait notre esprit immatériel avec notre corps ancré dans le cosmos ? Cette dynamique de pensée semblerait alors s’offrir à toutes les impostures ? Cela est erroné. Cette démarche serait imposture si je cherchais une vérité préméditée par mon inconscient. Et cette vérité ne serait qu’éphémère puisqu’elle disparaîtrait au moment même où elle serait apparue. Car ainsi fonctionne la vérité dans le contexte désordonné pré-espace-temps, elle est condamnée à être annihilée par la nature amorphique du contexte qui l’a vu naître. Pour échapper à l’imposture je me contenterai du sentiment de beauté que m’offre la pensée rendue vierge. D’une beauté vierge et cohérente et avec l’abstraction de tout ce qui m’entoure. Ma subjectivité réduite à sa source chaotique et intuitive est la seule fonction fiable pour écouter, entendre le cosmos.
Je ne ferai donc pas abstraction de, mais bien abstraction avec. C’est la seule démarche recevable dans un contexte où l’abstraction est une intrication inversée.
Mon corps est le témoin du cosmos. Ils sont la même matrice d’intrications, ils sont le même tenseur.
Si je ne peux ici être qu’esprit, je dois faire des abstractions et des abstractions seulement. Si je veux réfléchir, je dois donc faire abstraction avec mon corps et le mettre en tenseur pour penser vers lui, avec lui. Je plonge dans mon corps rendu hypersensible et je fais les abstractions en cascade dans le tenseur du cosmos dont je peux témoigner. Je trouverai, à la source de cette fantasia, la pensée seule et nue, que je pourrai chérir comme une enfant pour initier mon vivant aux joies des découvertes primordiales.
La raison est une fourmilière immobile.
J’abstrais et dérive le tenseur du cosmos. J’abstrais mon humanité, mon histoire et mon avenir. J’abstrais la flore, la faune. J’abstrais chaque chose, le soleil et la lune. Le sol, les étoiles et les vents, j’abstrais encore et encore j’abstrais jusqu’à éteindre la lumière de ma mémoire.
Au terme apparent de ces abstractions, derrière le chaos, derrière l’espace et le temps, il y a le néant, nulle part. Ce néant est la partie la plus complexe à ne pas fantasmer. Pour ne plus le fantasmer, il faut maintenant abstraire ma pensée et son référentiel, devenue ici présence indésirable.
Mon esprit est mort dans son projet. Voici ce qu’il a trouvé :
Le néant est l’incommencé. Le néant est un incommencé et il est donc un infini. L’infini et l’incommencé sont dès lors naturellement intriqués. Il faut garder en tête et en corps la situation abstraite où il n’est pour l’instant seulement un incommencé et un infini intriqués, garder en tête que le temps et l’espace n’existent encore pas. Le néant est donc l’incommencé et l’infini intriqués. Le néant un mouvement, il est le mouvement même et il est maintenant un mouvement sans espace et sans objet, sans espace ni temps, le mouvement primordial. Le Néant est le mouvement abstrait cristallin de deux infinis coincés l’un dans l’autre. Il est un mouvement il est donc un intervalle. Il est un intervalle sans espace ni temps entre l’incommencé face à son infini potentiel. Cet intervalle est maintenant une densité, c’est la densité des probables. C’est une densité mise en tension par l’absence d’espace-temps. L’infini et l’incommencé forment un rythme abstrait dans la potentialité de leurs probabilités. C’est la dimension zéro dans le rythme de l’intrication primordiale. C’est le mouvement du rythme du cosmos sans objet, sans espace ni temps.
Le rythme crée une précision, une propriété. C’est cette précision qui donne un corps au néant. C’est ce que je peux imaginer quand je tente d’imaginer un néant sans corps, sans espace ni temps. Le néant n’est plus qu’un champ de possible, c’est un champ.
L’infini plus un est encore l’infini. L’infini n’est pas une fonction, il est un mouvement.
Je découvre alors que l’intrication est la propriété des champs hors-espace-temps, et que l’abstraction n’est finalement que l’intuition de l’esprit à habiter un espace immatériel et atemporel, mais qui reste tout de même attribué à un référentiel spatial, le corps, soumis aux régies de l’espace et du temps. La dualité corps-esprit est dans l’intrication la parfaite métaphore d’une métaphysique radicale des lois du cosmos.
Quand plus rien ne prend sens, quel intérêt d’attendre la vérité.
L’intervalle est une densité rendue exponentielle par la nature rythmique de l’intrication des infinis. L’intrication n’est en effet rien d’autre que la nature des présences à être liées dans les tenseurs abstraits. Autrement dit, une matrice est elle-même distincte et confondue avec ses organes. La distinction ne se fait que lorsqu’elle est constatée, par un témoin capable d’abstraction, elle crée alors de l’espace et du temps. L’intrication naît au contact sans référentiel du néant opposé à lui-même par le mouvement rendu symétrique de l’infini et de l’incommencé.
C’est la tension dimensionnelle primordiale.
C’est la tension qui cherche son seuil de saturation dans l’intrication.
C’est une somme de poïesis mise en relation dans le theatron du néant.
L’incommencé et l’infini ne sont encore que les avortons du temps et de l’espace. Ils se ressemblent comme deux fœtus et grandiront comme deux jumeaux. Ils sont distincts et intriqués comme Dionysos et Apollon dans la naissance d’une tragédie. L’espace est une trace du temps et le temps est la trace de l’espace.
L’incommencé se réfléchit dans l’infini et tout deux entrent en résonance. À ce moment le néant est le rythme d’un seul battement à la symétrie impeccable et intenable. Une tension jusqu’au seuil du possible, elle attend sa propre saturation, comme une maturation. Puis, au même endroit, l’infini se réfléchit dans l’incommencé d’un seul battement intriqué au premier. Leur résonance est une saturation d’une autre dimension, la première énergie. L’infini et l’incommencé ont ensemble crée le vecteur d’une nouvelle dimension. Là où leurs champs se touchent vient d’apparaître la première trace du temps.
La saturation est un infini qui sort de la boucle de son rythme fermé. Elle ne peut pas devenir alors elle est l’énergie qui emmène la dualité intenable vers une autre dimension. Le temps est un champ. La dimension primordiale change de dimension, elle devient un champ hors espace-temps. Un champ, c’est une présence qui se cherche une interaction. C’est-à-dire une interaction qui se cherche dans le tissu de l’intrication. Elle est l’énergie de l’accélération de la boucle de l’incommencé et de l’infini qui se retrouvent saturés dans l’intrication de leur rythme.
L’infini
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